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Le corps humain, bien qu’il ne soit pas parfait comme l’Homme de Vitruve de Léonard de Vinci, possède quand même un rapport avec le nombre d’or.

 

Il régit l'équilibre du corps humain. Le nombril divise le corps suivant le nombre d’or (hauteur du nombril au-dessus du sol) x 1,618 = hauteur totale du corps. C'est encore φ qui règle harmonieusement la hauteur et la largeur d'une tête humaine.


De plus, la paume (1/ φ ²,) la palme (1/ φ), l'empan (1), le pied (φ) et la coudée (φ ²,), se référant à des dimensions humaines et en même temps au nombre d'or φ, c’est la divine proportion. Puis, nous avons tous sur 1 main : 5 doigts, chacun composé de 3 parties, séparées par 2 jointures, ce qui se réfère aux termes de la suite de Fibonacci.

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La botanique et la suite de Fibonacci restent la plupart du temps associés l’un à l’autre.

En effet, Karl Schimper (1803-1867) était un naturaliste allemand qui, avec Auguste Bravais (1811-1863) un cristallographe français, remarqua la présence des nombres consécutifs de la suite de Fibonacci dans la pomme de pin.

Et en 1968, Alfred Brosseau, un mathématicien nord-américain fit une expérience dans laquelle il rassembla 4290 pommes de pin de 10 espèces différentes de pin de Californie et il vérifia si chacune suivait la suite de Fibonacci. Bien que 74 d’entre elles ne la suivait pas, le reste la suivait soit 98,3% des pommes de pin qu’il avait rassemblées. Il en arriva à la conclusion que les pommes de pin et la suite de Fibonacci était bel et bien liées, associées.

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La phyllotaxie composée de « phyllo » qui signifie « feuille » et de « taxis » qui signifie « ordre », est la discipline qui étudie la disposition des feuilles sur une tige, une disposition qui obéit à des règles géométriques et numériques.  Elle permet de découvrir des manifestations naturelles étonnantes par l’intelligence de leur dessin et qu’il est possible d’exprimer en termes mathématiques avec une précision surprenante. 

En effet, les feuilles de la majorité des plantes à grande tige se mettent autour de cette tige suivant une spirale et vérifient la loi de divergence, c’est-à-dire que pour chaque espèce de plante, l’angle que forme deux feuilles consécutives est constant et se nomme « l’angle de divergence ». C’est un angle qui s’exprime en degrés, comme une fraction dans laquelle le numérateur est le nombre de tours autour de la tige d’une feuille à l’autre et le dénominateur, le nombre de feuilles rencontrées sur ce chemin.

Bravais découvre par ailleurs, que les nouvelles feuilles poussaient suivant une rotation de même angle : 360° = 1/ φ2 = 360°/ φ2 = 137,5° ce qui correspond à ce que l’on appelle

l’«angle d’or». Léonard de Vinci se rendit compte que les feuilles étaient dispersées tout le long de la tige par groupes de 5 suivants des spirales d'or, l’angle de rotations doit donc être en lien avec des multiples de 1/5.

 

De nombreuses fleurs sont associées à la suite de Fibonacci.

Le tournesol, par exemple, en est la preuve la plus célèbre et la plus spectaculaire.


On aperçoit sur un tournesol, des spirales formées par des graines (les pépins de tournesol), qui tournent dans les deux sens des aiguilles d’une montre. Et les nombres de chacune d’entre elles sont aussi des termes consécutifs de la suite de Fibonacci. Les plus fréquents étant les paires 21-34, 34-55, et 89,144.

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De même le nombre de pétales de nombreuses fleurs correpond à la suite de Fibonacci.

C’est le cas du lilas (3), de la renoncule (5), du souci (13), ou de l’aster (21).

En ce qui concerne la marguerite, elle a un nombre de pétales distinct, mais dans tous les cas ce sont des nombres de la suite de Fibonacci (21, 34, 55, 89).

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Aussi surprenant qu’il soit, la proportion d’or est notamment présente dans les formes et les dimensions végétales. Comme par exemple, dans l’orme de montagne et la feuille de figuier.

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Le nautilus est également un exemple extraordinaire, car c’est une spirale d’or dite

« spirale logarithmique » qui se retrouve sur les escargots. En effet, la structure interne de sa coquille se forme par ajouts successifs de compartiments chaque fois plus grands mais qui conservent, tout de même, toujours la même forme. Elle contient en elle l'ensemble des propriétés qui fondent l'équilibre et l'harmonie de φ.

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Par ailleurs, il existe un lien entre les fractales et le nombre d’or. le terme « fractal » désigne une figure ou une équation de géométrie fractale, et cela signifie « brisé », « irrégulier ». Lorsqu’il est employé en tant qu'adjectif, le terme peut désigner une appellation « générique ».

Les fractales se situent entre deux nombres entiers, elles ne peuvent donc pas se traiter comme une aire ou un volume « normaux ».

Ces objets ont une structure auto similaire sur une échelle étendue, mais finie : les nuages, les flocons de neige, les montagnes, les réseaux de rivières, le chou-fleur ou le brocoli, et les vaisseaux sanguins.

De nombreux phénomènes naturels – comme le tracé des lignes de côtes ou l'aspect du chou romanesco, possèdent des formes fractales approximatives.

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